Le débat sur la compétitivité des entreprises françaises, sur les places européennes et mondiales, fait resurgir de manière récurrente la question du coût du travail et de sa flexibilité. Le droit du travail français serait trop contraignant pour pouvoir exporter les productions et conduirait aussi à rendre les importations plus avantageuses. Les contraintes s’opposeraient à la prospérité.
Ce débat, qui a lieu dans de nombreux pays, place chacun au centre dans son positionnement à l’égard des clients potentiels, il faut alors imaginer la course qui mènerait à la généralisation de l’abaissement des contraintes : baisse des charges, relâchement du regard de la médecine du travail, réduction des repos, autorisation du travail avant 16 ans…
La prospérité générale est-elle au bout d’un tel processus ?
Des secteurs d’activité, loisirs, santé, risquent-ils de régresser ?
Le processus peut-il se solder par une simple généralisation de la baisse des prix ?
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