Les participants seront conviés à décrypter quel fondement économique peut bien porter le vieil adage. Le dicton semble indiquer que se débarrasser de sa dette est salutaire, la dette a mauvaise presse.
La formule date d’une époque où la monnaie était un métal précieux ou son équivalent, mais aujourd’hui, qu’adviendrait-il de l’activité économique si toutes les dettes étaient remboursées ? Celles des ménages, celles des entreprises et bien sûr celles de la collectivité publique sont-elles indispensables ?
Le surendettement n’est peut-être pas devenu tout à fait vertueux, mais une chose est certaine avec la monnaie moderne, tout le monde ne peut pas avoir un compte positif à la banque, cependant le surendettement mène sa petite vie tranquille tant sa fin est redoutée. La dette est la vache sacrée de la finance.
On cherchera à savoir quelles catégories de la population sont endettées et en particulier celles qui supportent la charge de l’existence de la monnaie.
Subtilement on distinguera deux dettes, celle que l’épargnant a concédée à un emprunteur comme chacun le conçoit, et celle que la banque a bien voulu permettre pour que la monnaie existe en remplacement des métaux précieux.
Autant globalement la dette doit exister, chacun doit cependant pouvoir rembourser les siennes alors, peut-être finira-t-on par la formule inversée, faut-il s’enrichir pour payer ses dettes ?
Le débat sera introduit par Jean Pierre Beux.
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