L’UTL y accueillera bien cordialement les participants du Café Éco.
Notre intervention comprendra plusieurs moments :
Dans un premier temps, pour introduire les principes et le vocabulaire de la monnaie, nous vous proposerons une immersion dans le fonctionnement d’une association d’échanges locaux. Ça parait trop simple, mais le mode de fonctionnement est pourtant le même que celui d’une monnaie nationale.
Pour aller au-delà, il nous faudra aborder les échanges qui dépassent le cadre local, en fait le cadre national et les solutions retenues, à partir de trois exemples :
Par un retour à l’immersion nous tenterons de voir si la monnaie unique tend à rapprocher les niveaux des économies ou au contraire à les éloigner.
Ne doit-on pas faire évoluer le système pour que cette monnaie unique devienne vraiment commune ?
En présentant tout cela, nous n’aurons pas épuisé le sujet et écouterons la salle !
La décision britannique lors du référendum de juin 2016 avait interpellé l’Europe entière, erreur voire manipulation pour les uns, issue inévitable pour d’autres. Les négociations pour la mise en œuvre du divorce semblent difficiles entre perspectives d’apocalypse et simple retour à une histoire pas si lointaine.
Dans le respect du vote de nos voisins nous débattrons des raisons de cet échec de l’idéal européen. Pourquoi deux moitiés des peuples britanniques se sont-elles clivées ? On pourra tenter d’examiner chacune des parties et voir dans quelle mesure l’institution européenne les sert ou les dessert, les rassure ou les inquiète.
Le Brexit se décline maintenant dans de nombreuses langues européennes ,avec des clivages semblables malgré le ciment d’une monnaie partagée par 19 pays.
Entre économie, sociologie et angoisses des peuples, nous nous interrogerons, sans trop chiffrer les choses.
La production de notre nourriture étant devenue industrielle, les agriculteurs, malgré tous leurs efforts pour s’adapter aux contraintes de ce système, disparaissent les uns après les autres. Et pourtant, au-delà de leur rôle de producteurs, les paysans ont une place sociétale essentielle et transversale (création d’emplois, tissu social, qualité de vie, entretien de l’espace, économie rurale…). Alors, comment les aider à retrouver leur place ? Et si la réponse se trouvait dans l’agriculture de régénération avec, dans son prolongement, la blue economy[1].
Le sujet sera introduit par nos hôtes.
La Blue economy – ou économie Bleue prône l’utilisation des ressources locales et vise une productivité totale source de croissance et d’emplois, objectif zéro déchet, zéro pollution.
Elle ambitionne de répondre aux besoins de base en offrant ce qu’il y a de meilleur pour la santé et pour l’environnement, le tout à un prix juste. Il s’agit d’une nouvelle opportunité pour régénérer le tissu économique de notre territoire.
Ed…x, la startup qui veut sauver les TPE/PME en difficulté !
T…y Cloud, la startup qui est en train de « tuer » les menus en papier des restaurants !
Fairp…e, la startup hollandaise qui a créé le premier smartphone responsable !
G…Sheep, la startup qui remplace les tondeuses par des moutons !
Vous l’avez deviné, nous allons parler de ce qui se cache derrière cet anglicisme, et tenter de savoir ce qui distingue une « start up » (« jeune pousse » en français) d’une création d’entreprise « normale ».
Nous allons aussi évoquer les « anges des affaires » (« business angels » dans le texte !), parler de capital risque et peut-être de LBO…
Au joystick : Pierre Couëdelo, ancien président de la Technopôle de Lorient, et M. Philippe Abgrall, expert comptable, professeur en gestion et administration des entreprises à l’IUT de Morlaix, conseil auprès de start up.
Associer culture et économie peut paraître choquant à certains…pourtant la culture reste soumise aux contingences dans la mesure où, dans ce domaine comme dans les autres, on ne fait pas toujours tout ce que l’on voudrait, faute de moyens.
Souvent associée au temps libre et au loisir, elle peut paraître relever du superflu et pâtir de toute baisse des ressources, ou de l’apparition de besoins concurrents.
Certes, la culture a son coût, mais en économie, ce qui est coût pour les uns est aussi revenu pour d’autres.
En outre, son financement est en grande partie public et doit donc répondre à l’attente d’un retour pour les décideurs publics, au moins en termes de plaisir et de satisfaction des citoyens.
Alors la culture, ça coûte ou ça rapporte ?
Pour s’informer et en débattre, nous avons invité des acteurs locaux de la culture qui ont accepté de venir nous faire part de leur expérience et de leur point de vue :
Commerce et transport ont toujours été étroitement liés, comme la poule et l’œuf…
Pendant des siècles, la lenteur et les incertitudes des transports, les douanes et octrois ont limité le développement du commerce.
La vapeur puis le pétrole et le moteur à explosion ont révolutionné les transports et dopé les échanges. L’Organisation Mondiale du Commerce s’attelle à réduire les autres obstacles et le mot d’ordre est désormais la libre circulation des capitaux, des marchandises, voire des personnes.
Mais du temps de la marine à voile et du moteur à crottin, les pollutions étaient limitées : aujourd’hui, les transports sont responsables de 30 à 40% des émissions de gaz à effet de serre, selon les pays et les estimations, et celles-ci croissent plus vite que l’activité, alors que l’objectif , fixé par la COP21, notamment, est de les réduire de manière urgente.
Alors que faire ? À notre portée, on pense à privilégier le circuit court, mais celui-ci peut s’avérer fort émetteur par rapport aux volumes transportés.
Après les constats, nous vous invitons à réfléchir aux solutions avec JP Beux, J David et JJ Faure.
Présentationv2Climat _ l’OMI adopte une stratégie pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre des transports maritimes
L’idée de mettre en place une taxe sur les transactions financières a été lancée dans les années 70 par l’économiste James Tobin qui obtiendra en 1981 le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, alias prix Nobel d’économie.
Elle avait pour but initial de réguler les taux de change mais l’idée évoluera pour freiner la spéculation, favoriser l’économie réelle, créer des emplois dans le cadre du développement durable.
Cette idée connaît un succès extraordinaire à partir de 1997 en France comme à l’étranger en raison des crises financières. Elle cristallise des débats passionnés entre acteurs économiques, financiers, leaders politiques et associations … Obama avait mis en place des mesures qui allaient dans son esprit et aujourd’hui Trump les abroge. Faut-il mettre en place cette taxe ? Quel doit être son taux ? Comment garantir que la taxe ne se perdra pas dans les méandres des budgets de l’état et qu’elle participera au développement durable, à l’emploi … ?
Après l’introduction du thème par Pierre Jarret, place aux échanges (non taxés !) entre les participants.
Que sa croissance s’accélère et tout le monde de se réjouir, comme si le taux de croissance du PIB était la mesure indépassable du bonheur sur terre.
Pourtant certains en doutent, et ils n’ont pas forcément tort, mais le PIB fait de la résistance !
Alors qu’y a-t-il de si magique dans le PIB ? Quelles sont les limites de cet indicateur universellement reconnu ? N’est-il pas vain de vouloir lui faire dire autre chose que ce qu’il peut mesurer ? Peut-on l’améliorer ?
A qui et à quoi servent ces indicateurs ?
N’y a-t-il pas d’autres données à prendre en compte pour mesurer l’évolution d’un pays, d’une société, du monde ?
Après un tour d’horizon des nombreuses initiatives pour d’autres outils de mesure, chacun pourra donner son point de vue sur les indicateurs à retenir et peut-être arriverons-nous à définir l’indice du Café éco de Pont-Aven !
Introduction par Jean David.
Le pétrole, « l’Or noir », nous en sommes devenus dépendants, mais avons pris conscience petit à petit des dégâts qu’il est susceptible de faire à la planète, mais est-ce seulement sur le plan écologique ?
« Or », synonyme de richesse et d’afflux d’argent pour les pays qui ont la chance (?) d’en receler dans leur sous-sol, n’apporte-t-il que des bienfaits et du bien-être? Ne serait-il pas aussi cause de dégâts collatéraux sur l’économie et la société des pays producteurs, du fait d’une dépendance finalement aussi forte que celle des clients? Ne met-il pas à mal leur souveraineté ?
Ce sujet, brûlant, sera introduit par M. Alain Collas, agrégé et docteur en histoire, chargé d’enseignement à l’université de Bretagne Sud, qui précise :
« Après un historique de la découverte du pétrole, essentiellement au Moyen Orient, nous verrons comment ce produit a structuré depuis 1914 la politique du Moyen Orient. Nous préciserons le rôle des Anglais et des Américains et les tendances à venir.
Nous évoquerons aussi la situation de la Russie et de la Chine. »
« Il faut innover » entend-t-on souvent. Aujourd’hui notre voiture, voire notre savon sont innovants, jamais une époque n’a mis autant en avant le concept d’innovation comme le fait aujourd’hui notre modernité tardive.
Mais qu’est-ce que l’innovation exactement? Peut-on la définir précisément? Quelles en sont les effets positifs et existent-ils des effets négatifs?
Après avoir défini ce qu’est exactement l’innovation, nous nous attacherons à suivre les différentes phases de développement d’une innovation. Nous regarderons à qui bénéficie réellement l’innovation mais aussi comment la stimuler. Enfin nous étudierons si ce phénomène est mesurable, quantifiable ou non.
Une place toute particulière sera donnée au concept schumpétérien de « destruction créatrice », qui tient un rôle si particulier dans le processus d’innovation.
C’est à une découverte de ce phénomène économique si particulier que vous invitent l’équipe du Café économique et Pierre Couëdelo (créateur d’entreprises innovantes et ancien président de la Technopole de Lorient).
On se demande parfois, sur certains sujets de société, s’il y a un pilote dans l’avion. Mais, en supposant qu’il y en a un, quelles sont les manettes à sa disposition pour agir sur l’emploi ?
Les réformes et/ou les adaptations portent toutes en elles des promesses mais aussi des craintes quant à la quantité et à la qualité de l’emploi.
Les résultats à ce jour sont plutôt décevants…
Le Café éco se consacre ce jeudi à identifier, valider, rejeter le cas échéant les « vrais » leviers de l’emploi.
Le débat sera introduit par des membres du Café éco.
…et AG 2017, deuxième convocation!
A cette occasion, l’association tiendra son Assemblée générale statutaire et renouvellera son bureau.
Mais comme toutes les autres séances, cette réunion sera ouverte à tous, pour débattre des sujets d’actualité et des thèmes de nos futurs cafés!
Alors adhérents, et pas encore adhérents ou simplement intéressés, nous comptons sur votre présence!
Les participants seront conviés à décrypter quel fondement économique peut bien porter le vieil adage. Le dicton semble indiquer que se débarrasser de sa dette est salutaire, la dette a mauvaise presse.
La formule date d’une époque où la monnaie était un métal précieux ou son équivalent, mais aujourd’hui, qu’adviendrait-il de l’activité économique si toutes les dettes étaient remboursées ? Celles des ménages, celles des entreprises et bien sûr celles de la collectivité publique sont-elles indispensables ?
Le surendettement n’est peut-être pas devenu tout à fait vertueux, mais une chose est certaine avec la monnaie moderne, tout le monde ne peut pas avoir un compte positif à la banque, cependant le surendettement mène sa petite vie tranquille tant sa fin est redoutée. La dette est la vache sacrée de la finance.
On cherchera à savoir quelles catégories de la population sont endettées et en particulier celles qui supportent la charge de l’existence de la monnaie.
Subtilement on distinguera deux dettes, celle que l’épargnant a concédée à un emprunteur comme chacun le conçoit, et celle que la banque a bien voulu permettre pour que la monnaie existe en remplacement des métaux précieux.
Autant globalement la dette doit exister, chacun doit cependant pouvoir rembourser les siennes alors, peut-être finira-t-on par la formule inversée, faut-il s’enrichir pour payer ses dettes ?
Le débat sera introduit par Jean Pierre Beux.
Eusko, Stück, Buzuk, MUSE, Miel ou encore Bristol pound, les monnaies locales se multiplient, partout dans le monde, en France en particulier.
Phénomène de mode, ou mode de contestation de l’ordre socio économique instauré par les monnaies officielles ?
Moyen original d’exprimer sa citoyenneté, c’est-à-dire son droit d’intervenir dans les choix collectifs, ou forme de repli sur soi entre gens partageant les mêmes valeurs sur un territoire limité ?
A l’heure de la dématérialisation, pourquoi s’encombrer de deux sortes de billets ?
Les « cryptomonnaies » (Bitcoin, Litecoin, Faircoin…) ne seraient-elles des réponses plus adaptées, parce que affranchies des frontières nationales ?
A partir d’expériences concrètes nous examinerons ce qu’on reproche à la monnaie officielle, les objectifs poursuivis, les moyens à mettre en œuvre selon la forme retenue, les résultats visibles.
Le débat sera introduit par Jean David.
Nous accueillerons Jean-Pierre FOURRE * pour une conférence/débat sur Jean Jaurès.
« Jean Jaurès, référence pour aujourd’hui, a marqué notre histoire par son parcours de philosophe et d’homme d’action. Mais que retient l’homme de la rue de Jean Jaurès ? Peu de choses à vrai dire. Il le côtoie parfois au détour d’une rue, d’un collège, voire d’un stade. Il sait l’importance de la personnalité politique, sa dimension nationale, mais au-delà…l’homme, son idéal, son action ?… « . Partant de cette analyse et de ce questionnement, Jean Pierre Fourré nous propose un débat centré sur cette personnalité, plus de cent ans après son assassinat.
Sa venue au Café économique sera l’occasion de l’interroger sur la vision économique de Jean Jaurès.
* Jean-Pierre Fourré: Ingénieur, Il a exercé plusieurs mandats d’élu, local et national. Il a été en 1985 vice-président de l’Assemblée Nationale. Après un passage à Témoignage Chrétien comme rédacteur en chef, il a créé et dirigé des petites entreprises, dont Les Editions de Matignon, du nom de son village natal en Bretagne.Il partage aujourd’hui son temps entre l’édition, sa boutique/librairie « Le bonheur permanent » à Rochefort en Terre (Morbihan) et sa passion pour Jean Jaurès en réalisant livres et conférences.
* Ses livres sur Jaurès: « Et si Jaurès était à l’Elysée… », « Jean Jaurès par Léon Trotsky », « Discours à la jeunesse par Jean Jaurès » , « La paix / la guerre et Jean Jaurès », « La laïcité, principe de vie, par Jean Jaurès », « Dieu…par Jean Jaurès ».
Plus d’information? Vous pouvez consulter le site www.editionsdematignon.com
Nous nous interrogerons sur les relations intimes entre la guerre et l’économie.
« Il n’y a pas que les Rafales dans la vie. Il y a des sous-marins, des satellites, des petites choses qui coûtent cher et pour lesquels les Français sont assez compétents ». Jean-Yves LE DRIAN
« La paix n’est pas bon marché, mais la guerre a un coût infiniment supérieur ». Shimon PERES
« Les dépenses du Pentagone sont l’arme la plus puissante de l’économie ». Business Week.
Le débat sera introduit par Antoine BEUX et Christian COLIMARD.
« La financiarisation du capitalisme est une erreur. »
« Une idée fausse : l’entreprise appartient à ses actionnaires. »
« Une activité guidée par la maximisation de l’intérêt à court terme de l’actionnaire n’est sûrement pas le moyen de répondre [aux] préoccupations légitimes [de nos sociétés contemporaines]. »
Ce discours n’est pas celui de contestataires patentés, mais celui d’un groupe de personnalités qui a publié, dans le journal Le Monde, un « Plaidoyer en faveur d’une économie de marché responsable ».
Parmi les signataires : la directrice du FMI et l’ancien directeur de la Banque Mondiale (passé au privé), un ancien directeur de l’OMC, quatre PDG ou Dg de grandes sociétés, un avocat d’affaires spécialiste des fusions/acquisitions, trois professeurs d’économie et/ou de stratégie d’entreprise…
Ça donne envie de croire au Père Noël !
Ces prises de position, un peu surprenantes de la part de personnalités qu’on a l’habitude de ranger parmi les tenants du libéralisme dominant, seront pour nous l’occasion de (re)parler et débattre :
Le débat sera introduit par Jean David.
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