La production de notre nourriture étant devenue industrielle, les agriculteurs, malgré tous leurs efforts pour s’adapter aux contraintes de ce système, disparaissent les uns après les autres. Et pourtant, au-delà de leur rôle de producteurs, les paysans ont une place sociétale essentielle et transversale (création d’emplois, tissu social, qualité de vie, entretien de l’espace, économie rurale…). Alors, comment les aider à retrouver leur place ? Et si la réponse se trouvait dans l’agriculture de régénération avec, dans son prolongement, la blue economy[1].
Le sujet sera introduit par nos hôtes.
La Blue economy – ou économie Bleue prône l’utilisation des ressources locales et vise une productivité totale source de croissance et d’emplois, objectif zéro déchet, zéro pollution.
Elle ambitionne de répondre aux besoins de base en offrant ce qu’il y a de meilleur pour la santé et pour l’environnement, le tout à un prix juste. Il s’agit d’une nouvelle opportunité pour régénérer le tissu économique de notre territoire.
Associer culture et économie peut paraître choquant à certains…pourtant la culture reste soumise aux contingences dans la mesure où, dans ce domaine comme dans les autres, on ne fait pas toujours tout ce que l’on voudrait, faute de moyens.
Souvent associée au temps libre et au loisir, elle peut paraître relever du superflu et pâtir de toute baisse des ressources, ou de l’apparition de besoins concurrents.
Certes, la culture a son coût, mais en économie, ce qui est coût pour les uns est aussi revenu pour d’autres.
En outre, son financement est en grande partie public et doit donc répondre à l’attente d’un retour pour les décideurs publics, au moins en termes de plaisir et de satisfaction des citoyens.
Alors la culture, ça coûte ou ça rapporte ?
Pour s’informer et en débattre, nous avons invité des acteurs locaux de la culture qui ont accepté de venir nous faire part de leur expérience et de leur point de vue :
Nous nous interrogerons sur les relations intimes entre la guerre et l’économie.
« Il n’y a pas que les Rafales dans la vie. Il y a des sous-marins, des satellites, des petites choses qui coûtent cher et pour lesquels les Français sont assez compétents ». Jean-Yves LE DRIAN
« La paix n’est pas bon marché, mais la guerre a un coût infiniment supérieur ». Shimon PERES
« Les dépenses du Pentagone sont l’arme la plus puissante de l’économie ». Business Week.
Le débat sera introduit par Antoine BEUX et Christian COLIMARD.
« Acheter sur Internet c’est pratique et c’est moins cher » : Ce sont probablement les fondements qui expliquent le mieux la croissance fulgurante de l’e-commerce ces dix dernières années.
Avenue Docteur Nicolas CONCARNEAU Face aux ports et Ville-Close et devant le grand parking de la place jean-Jaurès
Le café économique de Pont-Aven propose d’explorer d’un regard économique, les océans et les fonds marins:
– pour repérer les aspects économiques des évolutions de la pêche
– et essayer de comprendre ce qui menace et au contraire ce qui pourrait garantir son devenir et sa viabilité économique.
Les enjeux économiques de la pêche et des autres activités maritimes peuvent-ils être compatibles ?..les ressources de la mer, leur exploitation,l’aménagement des activités et des territoires, les contraintes imposées par l’administration, les niveaux mondial, européen, national, local et….
Intervenant pour introduire le thème et poser des bases de discussion: Alain LE SANN secrétaire du Collectif pêche et développement et président du festival de films » Pêcheurs du monde »
Jeudi 20 novembre 2014 au Moulin du Grand Poulguin
La valeur ajoutée.
Parmi les thèmes possibles:
Le jeudi 18 décembre 2014.
Une économie idéale …Noël approche!
Séance animée par Jean Yves Yhuel responsable des achats ventes matières premières agricoles à la coop de St Yvi.
Les marchés à terme agricoles ont pris leur essor aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, les agriculteurs pouvaient avoir vendu leur récolte avant de la semer, un substitut au système bancaire.
La pratique perdure avec des formes seulement modernisées et est encore très liée à la Bourse de Chicago.
Quoi de plus tentant que de jouer avec des valeurs fictives pour des spéculateurs pour qui le blé n’a pas d’autre odeur que celle de l’argent.
L’ensemble des matières premières est concerné par cette pratique, la prétention des marchés à opérer ainsi la meilleure allocation des ressources est-elle fondée ?
La spéculation sur les matières premières peut-elle mettre en danger les approvisionnements mondiaux ?
Ou, d’une boutade, peut-on faire de la galette sans blé ? A plus d’un titre!
Les derniers commentaires