On se demande parfois, sur certains sujets de société, s’il y a un pilote dans l’avion. Mais, en supposant qu’il y en a un, quelles sont les manettes à sa disposition pour agir sur l’emploi ?
Les réformes et/ou les adaptations portent toutes en elles des promesses mais aussi des craintes quant à la quantité et à la qualité de l’emploi.
Les résultats à ce jour sont plutôt décevants…
Le Café éco se consacre ce jeudi à identifier, valider, rejeter le cas échéant les « vrais » leviers de l’emploi.
Le débat sera introduit par des membres du Café éco.
…et AG 2017, deuxième convocation!
Pierre COUËDELO, qui introduira le débat, nous invitera à faire un tour à 360° de l’entreprenariat dans la France de 2017, entre quotidien, vécu, échecs, succès, craintes et espoirs. (Pierre COUËDELO est dirigeant de PME, ancien président de la Technopole de Lorient et représentant de la CCI au CI de l’IUT de Lorient).
Cordialement.
Le débat sur la compétitivité des entreprises françaises, sur les places européennes et mondiales, fait resurgir de manière récurrente la question du coût du travail et de sa flexibilité. Le droit du travail français serait trop contraignant pour pouvoir exporter les productions et conduirait aussi à rendre les importations plus avantageuses. Les contraintes s’opposeraient à la prospérité.
Ce débat, qui a lieu dans de nombreux pays, place chacun au centre dans son positionnement à l’égard des clients potentiels, il faut alors imaginer la course qui mènerait à la généralisation de l’abaissement des contraintes : baisse des charges, relâchement du regard de la médecine du travail, réduction des repos, autorisation du travail avant 16 ans…
La prospérité générale est-elle au bout d’un tel processus ?
Des secteurs d’activité, loisirs, santé, risquent-ils de régresser ?
Le processus peut-il se solder par une simple généralisation de la baisse des prix ?
L’accord interprofessionnel, dit ANI, conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat (MEDEF, UPA, CGPME) et trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) a été transposé en droit par la loi sur l’emploi adoptée le 14 mai 2013.
Le dispositif vise au maintien de l’emploi en échange de quelques sacrifices, baisses de salaires, temps partiels et mobilité territoriale notamment.
Les entreprises pour leur part doivent améliorer la protection sociale par une mutuelle d’entreprise, un suivi de formation professionnelle et sont incitées financièrement à préférer les contrats de travail à durée indéterminée.
L’ANI est annoncé comme modèle gagnant-gagnant pour traverser des difficultés passagères, après le saut, l’élastique est censé ramener à la situation de départ.
Mais si l’élastique se ramollit, ou si ça casse ?
On évoquera l’exemple danois et son expérience de flexisécutité de plus de dix ans avec de grandes facilités de licenciement et de fortes garanties de revenus en compensation, financées par les lourds prélèvements obligatoires de ce pays et à la clé un taux de chômage faible. Ce dispositif est-il transposable en France?
Le patrimoine, c’est l’accumulation par l’humanité de toutes sortes de créations, mais c’est aussi l’apport naturel.
C’est bien sûr le capital personnel, celui des entreprises et le bien public.
Le patrimoine est matériel, culturel et intellectuel.
Le patrimoine peut s’accroître mais aussi se consommer et se régénérer ou se dilapider.
Le patrimoine personnel et collectif garantit-il l’avenir ?
Est-il justement réparti entre les humains ?
Le patrimoine est-il plus efficace, concentré dans quelques mains ou dispersé ?
Enfin le patrimoine confère t-il le pouvoir ?
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