Depuis 2 mois, nous vivons un véritable questionnement sur nos choix de société, les mesures annoncées sur la nécessaire transition écologique ont provoqué un bouleversement inédit, les principaux sujets étant les inégalités sociales, la transition écologique, la justice sociale, l’évolution de la société et la participation citoyenne…
Afin d’enrichir notre réflexion, nous vous proposons une 1ère soirée débat constructive.
Les principaux thèmes abordés pourront être:
Chantal Guennec présentera les sujets brièvement, les idées et doléances seront notées sur un tableau et pourront être restituées dans un document.
Et vous pouvez déjà retenir la date du 21 février pour une nouvelle séance sur les propositions !
Les chiffres concernant la richesse font rêver : en France, avec 35 000€ de Produit Intérieur Brut (le PIB) par habitant chaque année, on s’étonnera que la pauvreté puisse se cacher dans cette opulence.
Cependant le chiffre est brut, dans le PIB tout n’est pas consommable, il comprend notamment l’usure des machines qu’il faut remplacer et …quelques finesses comptables.
Il comprend aussi des productions non consommables individuellement, destinées au partage et à l’accumulation de richesses communes, notamment l’école, la voirie…
Mais encore, le chiffre magique porte en lui la marque de nombreux actes inutiles voire néfastes.
Et le PIB ne révèle pas toute la richesse, on tentera d’évaluer celle du bénévolat et d’imaginer celle, potentielle, de quelques millions de chômeurs.
Il reste quand même de quoi partager un peu !
Mais qu’entend-t-on par solidarité aujourd’hui où la crise économique et la lutte contre les déficits conduisent à une remise en cause de la plupart des systèmes sur lesquels elle s’appuie ?
Enfin, dans le choix entre « doit-on » et « peut-on », se situe toute la marge de l’action politique…
Sur quel projet de société, quel contrat social s’appuie donc cette action politique aujourd’hui?
Existent-ils ou sont-ils à construire?
Cette séance sera l’occasion d’un partenariat avec la section locale de la Ligue des droits de l’homme (LDH)
Ce thème, qui sera présenté conjointement par Michèle Daloz et Stéphane Le Labourier, pour la LDH, et Jean Pierre Beux, pour le Café éco
Des structures d’Etat ont été mises en place depuis de nombreuses années, pour remettre sur le rail social des personnes éloignées de l’emploi par les accidents de la vie, les bénéficiaires des minima sociaux, les travailleurs reconnus handicapés…
Tout cela représente une économie en marge du marché du fait des aides publiques, mais qui satisfait néanmoins des besoins sociaux et permet ainsi la remise en selle des intéressés.
Cela est, bien sûr, très encadré par l’Etat.
Nous nous intéresserons à ce volet particulier de l’économie, à son encadrement légal et à ses perspectives d’avenir.
A cet effet, nous aurons deux témoins clé pour éclairer notre lanterne, Jacques Le Bihan, qui fut plusieurs années durant président des jardins de Kerbellec et Bernard Mazza, directeur de la M.J.C./M.P.T. de Scaër, où fonctionne un chantier laverie / friperie et collecte de vêtements et chaussures usagées.
Nous comptons aussi sur la présence de membres actuels du bureau des Jardins Solidaires de Kerbellec.
Tout d’abord, combien sommes-nous ? Environ 7 milliards. Combien d’êtres humains la planète pourrait-elle nourrir ? 12 milliards nous dit la FAO (Organisation de l’ONU pour l’agriculture). Comment se fait-il alors que 800 millions de personnes (soit un peu plus d’une sur dix !) souffrent encore de la faim ? Pour être plus parlant, pourquoi, toutes les 5 secondes, un enfant de moins de dix ans meurt-il de faim ou de ses suites immédiates ? Et pendant ce temps, la surproduction fait chuter les prix et barrer les routes par nos agriculteurs…y a quelque chose qui cloche, non ? L’homo sapiens ne serait-il pas si « savant » que ça ? Est-ce un problème technique, politique, économique ? Comme d’habitude, nous échangerons pour essayer de comprendre les raisons de ce paradoxe, et pourquoi pas identifier (à notre modeste niveau !) des solutions… Introduction par Jean Jacques Faure. Pour info : dans quels pays souffre-t-on de la faim? carte
Vivre ensemble
Après une approche économique au mois de décembre 2014 et à la demande des participants, le « vivre ensemble » sera abordé sous un angle social et philosophique.
Le sujet, bien entendu large, englobera la coexistence des générations avec la question des retraites et de l’éducation, mais aussi l’inévitable sujet de l’égalité des revenus et des fonctions entre les sexes. Mais on parlera aussi certainement du nord et du sud, des cultures, des nations, des gens et de la planète. Au plus proche de nous, la famille ne recèle t-elle pas de nombreuses images de la société ou vice et versa ?
Toutes choses, qui supposées résolues, rendraient inutiles les débats sur les classes sociales, la guerre et la paix.
L’actualité fera mesurer la distance qui sépare l’idéal de la réalité, le bruit des armes en Europe de l’Est, les crises sociales sévères en Europe du sud et le reste de la misère du monde. Sans désespérer…
On parlera du « vivre ensemble » parce que manifestement ça ne se passe pas très bien et on se demandera si il y a une obligation d’inégalité, la fin de l’histoire étant annoncée.
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
Gesticulations pour l’emploi
Chrystelle Anvroin fait partie d’une troupe liée à Réseau-Salariat (reseau-salariat.info) qui s’exprime en conférences gesticulées. Elle nous résume ainsi sa prestation :
« Je vais vous raconter mon expérience de 5 ans comme conseiller à l’emploi à l’ANPE je vais vous expliquer comment je suis arrivée à la conclusion que l’emploi est destructeur et la cause du chômage, j’ai fais la connaissance de réseau salariat et le salaire à vie m’est apparu comme une solution crédible pour sortir du capitalisme je vais vous la présenter et nous en débattrons ensemble. »
Chantal Le Guennec parlera du quotidien à Pôle-Emploi, comment reçoit-on et aiguille t-on les demandeurs d’emploi. Comment résout-on les incompatibilités entre offres et demandes. Quelle énergie faut-il déployer pour organiser l’accès à l’emploi et peut-être, pourquoi ça ne marche pas tout seul ?
Elle nous dévoilera aussi quelques chiffres locaux et nationaux sur les catégories de demandeurs d’emploi, leur nombre, les évolutions et quelques comparaisons.
De quoi débattre.
Avec nos meilleurs vœux et une pensée pour la liberté de parole.
Cette invitation peut être transférée à vos réseaux.
jeudi 18 décembre 2014 à 19h15.
Vivre ensemble, le pouvoir économique.
Présentation : Jean David
Le financement participatif est généralement entendu comme un apport d’argent d’un particulier à un entrepreneur dont le projet séduit par sa technicité ou son éthique.
Qu’est ce que le Crowdfunding aujourd’hui ?
Quels types de projets sont, aujourd’hui, financés de cette façon.
Quels sont les avantages et inconvénients de cette formule pour, d’une part l’entreprise et d’autre part la personne qui accepte de prêter des fonds ?
Peut on imaginer qu’il s’agisse d’une alternative crédible à l’offre bancaire et à l’actionnariat classique?
Serait-ce une façon, pour le citoyen de participer efficacement à l’évolution économique de sa région, de la France, voire d’autres pays ?
Quel avenir pour cette forme de financement ?
Le financement participatif s’intègre t-il dans les schémas de financements alternatifs ?
L’action des pouvoirs publics s’inscrit-elle dans une perspective d’encouragement ou d’étouffement?
En ce début du 21e siècle, il est souvent convenu de penser que démocratie et économie de marché avancent de conserve ; or, les développements multipolaires constatés ici et là nous indiquent que d’autres couples sont sans doute en cours de formation. Les participants sont invités à débattre de la revisitation des concepts et des pratiques … passées et en cours.
13h45 Accueil
14h15 Présentation et animation par Patrick BEAUVAIS.
14h30 Première contribution (Jean-Marc TANGUY) => LES ORIGINES
Capitalisme / Libéralisme politique / Libéralisme économique / Démocratie……
15h00 Débat avec la salle
15h15 Deuxième contribution (Jean-Pierre BEUX) => LA COHABITATION
Démocratie et capitalisme / Les institutions / Les régulations / Les négociations.
La revue FuturWest publiera un texte de fond de JPB « Le capital, le bel objet »
dans son N°49 – parution au 15 Février 2014 = www.futurouest.com
15h45 Débat avec la salle
16h00 Pause
16h30 Troisième contribution (Liam FAUCHARD) => LES PERSPECTIVES
Quelles possibilités de dépassement de la démocratie « capitaliste » ?
LF et Philippe MOCELLIN ont publié au Printemps 2012 « Démocratie participative : progrès ou illusions ? » – L’Harmattan
17h00 Débat avec la salle
17h30 Conclusions (Patrick Beauvais)
Notre colloque s’insère dans le programme de débats de la MJC de Trégunc, en soirée à 20h, conférence de Monique Pinçon-Charlot autour de son
livre « La violence des riches » sous l’égide de ATTAC et de la Ligue des Droits de l’Homme.
L’usage de l’argent public, celui des impôts et plus généralement celui des prélèvements, fait l’objet d’opinions contrastées, toujours guidées par la position de chacun, contributeur ou bénéficiaire. Le citoyen est heureusement souvent l’un et l’autre. Au Café Eco on se glissera tour à tour dans la peau des deux.
Les grands domaines publics que sont la santé, l’enseignement, la sécurité, les transports sont-ils gérés conformément aux attentes, les résultats peuvent-ils être évalués à la fois par les usagers et les contributeurs ?
La démarche de l’entreprise en termes d’objectifs et de coûts peut-elle s’appliquer aux fonctions publiques ?
On pourra évoquer les expériences de transport public sur nos territoires ruraux en termes d’objectif et de coûts, les services de santé recentrés vers Lorient et Quimper par les déclassements des hôpitaux de Quimperlé et de Concarneau et bien sûr l’actualité nous guidera vers les politiques de soutien aux activités économiques.
Les choix de chacun font-ils un bon choix pour tous ?
A l’heure ou le monde s’interroge sur la “qualité” de notre système, sur la perte ressentie de souveraineté et même sur l’efficience réelle de nos démocraties dans un monde globalisé, s’ouvrent logiquement les débats sur l’institution fondamentale de nos société : Comment définir les préférences collectives d’un groupe (société, multi-sociétés) à partir des préférences individuelles de chacun de ses individus?
Est-ce que les choix qui résultent des différents process (vote, sondage, négociation …) seront garants d’efficacité et de justice inter et intra générationnelle?
On pourra évoquer les travaux d’économistes sur le sujet, parmi eux, Arrow et bien sûr Adam Smith, dont la main invisible semble si bien faire les choses.
On trouve l’origine du concept au moment de la Révolution française avec la proposition du député (anglo-américain d’origine), Thomas PAYNE.
L’idée est de fournir un revenu minimum identique à tout citoyen, parce qu’il existe, sans condition et sans activités économiques obligatoires.
L’idée sommeille au 19e siècle puis réapparaît dans les années 1930 (Jacques DUBOUIN), et surtout dans les années 1980-1990 avec la création du BIEN – Basic Income European Network. Certains Pays l’ont mis en place, ne serait-ce que partiellement, sans le dire… tant un revenu versé « pour ne rien faire » engage des débats passionnés dans les sociétés.
La présentation factuelle (diaporama) de l’histoire, des origines, des homonymes, des exemples d’application… de l’A.U. sera faite par Liam Fauchard, pour alimenter les débats stimulants qui font la « marque de fabrique » du Café Eco.
On raconte qu’un barbier du 17ème siècle à Paris annonçait sur sa vitrine: « Demain, on rase gratis » et bien sûr, les clients s’étonnaient chaque lendemain qu’il faille quand même payer.
La gratuité, une promesse fallacieuse et intenable mais qui séduit encore?
L’annonce de gratuité reste un des piliers de la publicité moderne, le thème n’ayant pas pris une ride, tant le consentement à payer fait l’objet de résistances.
On s’interrogera aussi sur la gratuité en matière d’éducation, de santé ou de services sociaux, ensemble de prestations qui ont bien entendu un coût, la gratuité étant alors un acte d’investissement ou une œuvre de la solidarité.
La gratuité réciproque dans l’échange des biens et services produits a fait rêver de nombreux philosophes au 19ème siècle, au point d’imaginer des sociétés idéales. Peut-on encore rêver? Un peu sans doute dans la mesure où le don, le bénévolat restent des pratiques courantes.
Mais l’annonce récurrente de gratuité, n’est ce pas un peu rasoir ?
Date : Jeudi 16 février 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
La séance commencera par un quart d’heure associatif |
Dans la société, on travaille sous des statuts différents. Le salariat occupe la plus grande place, place qui s’est accrue depuis l’ère industrielle au détriment des professionnels indépendants de l’agriculture, de l’artisanat et des services.A-t-on de naissance, l’âme ou les moyens d’une destinée salariale ou patronale ?Le choix de l’indépendance engendre-t-il des embarras qui dépassent les espérances de bonheur ?La coopérative peut-elle réconcilier les dilemmes qui occupent chacun ?L’école prépare t-elle à ces choix ? |
TAOL KURUN
CAFE ECONOMIQUE de PONT AVEN
CONFERENCE – DEBAT « PAYS de QUIMPERLE 2025 »
JEUDI 19 JANVIER 2012 – 20h30 – Salle polyvalente de MELLAC
1/ Les contextes : Les ingrédients de la prospérité – Les indicateurs pertinents – La base économique (PIB & RDB) – Les cinq modernités – L’Ere de l’Information – Croissance et Développement Soutenable – Dysharmonies climatiques – La technoscience en question – L’Union Européenne.
2/ Les ruptures 2025 en Pays de Quimperlé : Démographie – Effet Côte Ouest – Métaruralisation – Economie productive – Economie résidentielle – Energies – Protection sociale – Culture …… Les emplois des jeunes … et des moins jeunes.
3/ Scénarios : Economie et Tourisme (Quelle « Industry » ?) – Le couple Pays-Région – La CoCoPaq existera-t-elle en 2025 ?
Quels sont les Pays ou Régions qui savent le mieux combiner tout cela, au service d’une forte prospérité pour leurs citoyens ? Pourquoi « small is (often) beautiful » ?
Pour en débattre, nous avons invité Liam FAUCHARD, fondateur du Groupe FUTUROUEST (1992), scientifique, essayiste et poète.
Le Groupe FUTUROUEST (Siège à Lorient) est reconnu par les instances européennes comme l’unique Groupe Régional de Recherches Prospectives privé et indépendant … d’Europe, à travers ses trois entités : Recherches + Applications + Publications …… et il est breton !
La Démarche Prospective – fondée il y a 60 ans – se préoccupe des probabilités futures, du long terme (mini 10 ans), et examine les faits porteurs d’avenir (négatifs ou positifs), les ruptures potentielles, et le jeu des acteurs et facteurs structurants.
La finance peut-elle avoir une morale ?
Débat à la suite du film
SYNOPSIS DE Moi, la finance et le développement durable
Une ménagère de plus de cinquante ans qui a récupéré son temps de cerveau disponible interroge le monde de la finance sur sa responsabilité face au développement durable.
LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 29/09/2010
Vous avez un compte courant, quelques petits placements, une assurance-vie ? Vous financez peut-être des bombes antipersonnel, la construction d’une centrale nucléaire en pleine zone sismique, ou d’autres initiatives tout aussi effroyables. Nous sommes tous des investisseurs douteux, perdus dans un inextricable écheveau de placements et de spéculation, une nébuleuse de grands groupes financiers. Cette réalité, Jocelyne Lemaire-Darnaud la défriche dans un documentaire instructif. La réalisatrice (dont on avait aimé l’excellent Paroles de Bibs, sur les ouvriers de Michelin) assemble une mosaïque de témoignages, qui détaillent avec clarté, même pour les spectateurs les plus allergiques à l’économie, le circuit de l’argent, ses répercussions sociales et écologiques à l’échelle mondiale. Entrecoupé d’interludes malicieux impliquant, entre autres, un prestidigitateur, un panier à salade et quelques exemplaires de Libé, le film pose aussi les bonnes questions sur l’investissement socialement responsable, en plein essor depuis quelques années. Un film militant et intelligent. Une alerte.
Cécile Mury TELERAMA
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