Présenté par Jean-Marc TANGUY
Dans un monde globalisé, où les standards de consommation règnent en maître sur nos choix et dans le catalogue médiatique, l’appréhension de la perte de l’essence comme du sens provoque chez l’individu plusieurs réactions contrastées : les chimères, le repli sur soi et la recherche de nouveau lien social. Malheureusement, les deux premières réactions font aujourd’hui l’actualité, lorsque la peur se substitue à l’appréhension. Concomitamment les dirigeants du monde entier recherchent ensemble si ce n’est un nouveau modèle de développement, un compromis vers une inflexion. Les territoires, l’identité locale, les circuits courts, la proximité prennent aujourd’hui beaucoup de place dans une grande part de la population qui, confiante, préfère la construction de l’avenir. Mais loin de signifier une atomisation des constructions sociales, l’ancrage dans son territoire est également un moyen d’ouverture sur le monde. Dans le prochain café économique nous tenterons d’apporter des réponses à ces questions : Comment définir le territoire local ? Comment générer l’identité et la confiance dans ses produits ? Comment l’organiser de façon efficace et équitable ? Comment le rendre attractif pour nos entreprises, pour la population active, pour les cadres ? De quelle manière les collectivités locales et les institutions financières peuvent protéger les activités qui subissent une forte concurrence, encourager les initiatives, les créations, accompagner le développement ? Comment passer de la promotion de notre territoire à l’extérieur et dans le monde à la promotion de ses produits, de son savoir-faire ? Ref 1 : Géoconfluences Ref 2 : Benoît MULKAY Ref 3 : Blog Ref 4 : territoires ruraux Ref 5 : http://www.bretagne-economique.com/dossiers/article/la-competitivite-de-la-bretagne https://www.youtube.com/watch?v=qISsJzNG-Rc
Présenté par Hervé THOUEMENT
La thématique de l’évolution traverse les œuvres de ces trois penseurs. Les atomistes de l’antiquité, Démocrite et Épicure, ont été les premiers à appréhender l’essence de l’univers en termes d’évolution. En avançant qu’à l’origine du monde n’existaient que les « corps premiers », les atomes, et que tout ce qui formait leur environnement quotidien résultait des combinaisons complexes de ces corps premiers, ces deux philosophes ont été amenés à poser le problème de l’émergence du vivant, puis des sociétés humaines. Le jeune Marx consacrera sa thèse de doctorat à la différence existant entre Épicure et Démocrite, accordant sa préférence au premier car au centre de sa physique il y mettait la liberté, ce qui lui permettait d’adjoindre plus logiquement le dernier palier de l’évolution : les sociétés humaines. Il en tirera progressivement sa théorie du matérialisme historique fondée sur la méthode dialectique et une certaine conception de la valeur (théorie des prix). Dans la Méthode et particulièrement dans le premier tome intitulé « La Nature de la Nature », Edgar Morin propose une architecture conceptuelle permettant successivement d’aborder la matière, le vivant et le social, en s’appuyant sur de nouveaux outils : la théorie des systèmes, les travaux sur le chaos et la théorie de la complexité. À partir de là, il est possible de construire une théorie de l’évolution économique, passage obligé pour saisir l’essence du capitalisme contemporain et les grands enjeux qu’il porte.
Bibliographie :
1) « Les atomistes de l’Antiquité : Démocrite, Épicure, Lucrèce ». Jean Salem, Collection Champs, Flammarion
2) « De la nature ». Lucrèce. Garnier-Flammarion.
3) « Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et chez Épicure ». Dissertation de la thèse de doctorat de K. Marx, document accessible sur internet
4) « La Nature de la Nature », Tome I de la Méthode. Edgar Morin. Collection Points. Édition du Seuil.
5) « Le capitalisme : une absurdité créatrice? Une thérie néoricardienne et systémique de l’histoire du capitalisme ». Hervé Thouément, Presses Universitaires de Rennes.
6) « Histoire des idées économiques : de Platon à Marx ». Jean Boncoeur, Hervé Thouément. Cursus. Armand Colin. 4e édition
Avec l’arrivée de l’automne, c’est le chute des feuilles…d’impôts locaux!
Des maires ont manifesté leur mécontentement face à la baisse de la dotation de l’Etat, au titre de la « contribution au redressement des finances publiques ».
Celle-ci concerne également les départements et les régions.
Pour les élus locaux des choix s’imposent pour construire leurs budgets, des arbitrages s’avèrent indispensables pour tenir compte de la diminution d’une des ressources importantes de fonctionnement.
Les conséquences de ces choix sont diverses mais peuvent affecter notamment nombre d’organismes du secteur non marchand dont l’équilibre économique peut reposer sur des subventions qui semblaient acquises mais peuvent aussi faire les frais des restrictions budgétaires.
Nous ferons d’abord un état des lieux, avec quelques exemples locaux, nous essaierons d’identifier les marges de manœuvre des élus et des organismes et le débat sera alors ouvert.
Prenons nous un risque « politique » qui déborderait notre Café éco? mais l’économie n’est-elle pas avant tout politique?
Eh oui, c’est dans une semaine, la reprise. Pour le café éco, ça sera avec un sujet « brûlant », comme l’été que nous vivons (encore que la Bretagne soit bien épargnée) et en avance de deux à trois mois sur la conférence de Paris dont on parle beaucoup : le changement climatique… Nous commençons sans doute à nous sentir concernés, mais peut-être pas assez et nous essaierons tout d’abord de décrypter les différents sigles qui tournent autour du sujet (COP, GIEC, etc.) puis de déterminer comment l’économie est pleinement au cœur de ce sujet a priori très « écolo » et de voir comment notre café Eco peut apporter sa pierre à l’édifice qu’il s’agit de bâtir sous peine de voir notre planète sinon se consumer, tout au moins risquer un « coup de chaud » très préjudiciable non seulement à l’espèce humaine, mais à l’ensemble de l’écosystème. Et dans cette optique, nous tenterons de rechercher des raisons d’être optimistes dans une ambiance générale plutôt grise. A bientôt, donc…
https://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
http://www.cop21paris.org/a-propos/cop21
Présentation : J – J Faure
NB : le programme des deux autres prochains cafés sont d’ores et déjà fixés… Mais on vous en dira plus par la suite !!
Trop d’impôt tue l’impôt, ras le bol fiscal, nous ne sommes pas des pigeons, seule la moitié des français paie l’impôt, on paie pour que les autres en profite…. Que n’entend-t-on pas aujourd’hui dès que l’on parle de fiscalité.
Pourtant les taux d’imposition n’ont rarement été aussi bas tant pour les entreprises que les particuliers. Les bases de calcul de l’impôt apparaissent pourtant minées de toutes parts par les fameuses « niches fiscales » qui s’accumulent.
Où se situe la vérité, le recul de l’acceptation de l’impôt ne va-t-il pas de pair avec le recul du sentiment d’appartenir à une même communauté marquée par la montée du racisme ?
Pourquoi se soumettre à l’impôt ? A quoi sert l’impôt ? Un « impôt juste » nuit-il à la performance économique comme l’affirment certains économistes qui pensent qu’il doit se fixer à un niveau le plus bas possible. Au contraire un fort taux d’imposition reflète un niveau de civilisation élevé dans la mesure où il reflète la conscience que nous constituons un même ensemble comme l’affirmait René DUMONT.
L’existence de « paradis fiscaux » et la concurrence fiscale entre Etats, notamment dans la CCE, permettent-elles encore à un Etat de disposer de sa propre politique fiscale ? La communauté européenne ne dispose même pas de bases fiscales uniformes tant vis-à-vis des entreprises que des citoyens. Optimisation fiscale et fraude fiscale sont-elles synonymes ?
De toutes ces questions nous débattrons librement et sans tabous ainsi que de toutes celles qui seront soulevées non pas pour y apporter une réponse définitive mais pour mieux comprendre quel est le sens des choix collectifs.
Présentation : Louis Adam.
La conférence de Jacques Sapir sur l’euro,prévue le 12 juin 2015, est reportée en raison de son implication dans le débat européen sur cette question, il nous proposera une autre date.
Le Café Économique s’est constitué en association le 12 juin 2014, conformément aux statuts, l’assemblée générale ordinaire se réunit une fois par an, la proposition de la date du jeudi 11 juin 2015 a été retenue.
À l’ordre du jour :
Rapports financier et d’activité. Notamment, examen du mode de fonctionnement autour d’un comité d’animation et de la présentation des sujets par les participants selon les affinités.
Projets de débats.
Élection d’un nouveau bureau.
L’assemblée est ouverte aux adhérents et non adhérents. Adhésion 10€.
Quai Botrel
La 50ème séance du Café Eco, ça se fête !
La fête est une activité humaine très présente dans la vie, une relation sociale indispensable aux équilibres des sociétés, la fête s’associe volontiers au bonheur.
La fête souffre cependant d’une connotation de légèreté au regard des activités économiques qui permettent la subsistance.
Lorsque les affaires vont mal, la fête tangue un peu mais ne disparaît pas.
Mais la fête n’est plus une frivolité dès le moment où elle génère un commerce, là ça devient sérieux. Un festival, une coupe du monde sportive, les jeux olympiques…ça n’est pas du jeu !
La société consacre des ressources importantes pour l’organisation de fêtes, chaque fête communale est encouragée par sa mairie, lorsque le sport se met en fête l’argent public est encore sollicité, les régions soutiennent les festivals…
Et bien sûr alors le transport s’active, la restauration palpite, le fêtard dépense…l’économie est en marche.
La fête, une activité dont on ne peut plus faire l’économie.
Quai Botrel à Pont-Aven
Oh, pas les entreprises individuelles, ni même celles où le dirigeant à plein temps est aussi l’apporteur de capitaux, non, mais les autres…jusqu’aux multinationales.
Par assimilation avec les premières, on a tendance à répondre sans hésiter : « aux actionnaires, bien sûr » et à trouver la question saugrenue.
Toutefois, certains sont plus nuancés et avancent qu’elles pourraient ne pas appartenir qu’aux actionnaires.
D’autres sont plus catégoriques, voire provocateurs et affirment qu’elles n’appartiennent à personne !
Alors, à qui appartiennent les entreprises ??? Et en quoi cette question peut-elle nous aider à comprendre l’état de l’économie et des entreprises?
Arguments, contre arguments, ça va débattre !
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi 12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
Jeudi 19 mars 2015 à 19h15
Moulin du Grand Poulguin
Quai Botrel à Pont-Aven
L’ÉCONOMIE EST-ELLE UNE SCIENCE ?
Un principe scientifique naît d’une hypothèse issue de l’observation et de l’imagination, si l’expérience la vérifie on lui décerne un label, ainsi se sont construites l’astronomie, la physique et toutes les sciences dites « dures ». On sait qu’affirmer que la terre tourne, a été une opinion pas facile à défendre et pourtant c’est vrai.
Un long débat a opposé les physiciens à propos de la nature de la lumière durant plusieurs siècles, les thèses différentes n’étaient alors que des opinions, il y aurait-il des espaces de la réflexion humaine, l’économie entre autres, qui ne pourraient pas dépasser le stade de l’opinion, ou serait-ce la complexité, qui pour l’instant, en masque les fondements ?
S’il est vrai qu’il ne suffit pas d’introduire des mathématiques en économie pour en faire une science on dispose cependant d’hypothèses, à profusion, et aussi de résultats expérimentaux.
Alors, les principes économiques sont-ils exclusivement guidés par les convictions sociétales de leurs promoteurs ou existe-t-il des acquis universels? Toutes les positions sont-elles d’égales valeurs ?
Ou, faute de s’appuyer sur les acquis scientifiques, n’est ce pas le plus fort en communication qui fait la pensée dominante ?
Pour le débat, prenons l’hypothèse que si l’économie n’est pas encore une science…elle infuse!
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
La valeur ajoutée ou comment ajoute t-on de la valeur aux choses.
On connaît la taxe qui s’y colle avec ses taux de 5,5 à 20%, la TVA est l’impôt qui procure le plus de recettes à l’état, cet impôt touche tous les consommateurs sans distinction de revenu. Mais toute la valeur ajoutée n’est pas taxée et il ne s’agit pas que de fraude, certaines activités y échappent.
La valeur ajoutée n’est pas seulement l’objet d’une taxe, c’est l’évaluation de la production à tous les étages et par toutes les catégories professionnelles.
Les participants ne manqueront pas de s’interroger sur sa nature issue du travail et du capital.
L’entreprise est réputée être le lieu privilégié de sa création, elle permettrait les fameux prélèvements qui financent les autres activités de la société notamment les services publics de santé, d’enseignement et de sécurité.
Cependant la comptabilité nationale attribue aux services publics et parapublics, la création de valeur ajoutée.
La valeur ajoutée doit-elle être hiérarchisée, celle de l’entreprise privée est-elle le passage obligé pour la création de valeur ajoutée publique ?
Est-il nécessaire d’avoir produit des bijoux de grand luxe pour que l’école publique et l’armée soient financées ? Telle est la question.
Avenue Docteur Nicolas CONCARNEAU Face aux ports et Ville-Close et devant le grand parking de la place jean-Jaurès
Le café économique de Pont-Aven propose d’explorer d’un regard économique, les océans et les fonds marins:
– pour repérer les aspects économiques des évolutions de la pêche
– et essayer de comprendre ce qui menace et au contraire ce qui pourrait garantir son devenir et sa viabilité économique.
Les enjeux économiques de la pêche et des autres activités maritimes peuvent-ils être compatibles ?..les ressources de la mer, leur exploitation,l’aménagement des activités et des territoires, les contraintes imposées par l’administration, les niveaux mondial, européen, national, local et….
Intervenant pour introduire le thème et poser des bases de discussion: Alain LE SANN secrétaire du Collectif pêche et développement et président du festival de films » Pêcheurs du monde »
Jeudi 20 novembre 2014 au Moulin du Grand Poulguin
La valeur ajoutée.
Parmi les thèmes possibles:
Le jeudi 18 décembre 2014.
Une économie idéale …Noël approche!
Depuis la crise financière de 2007/2008, l’économie peine, parfois très durement comme en Grèce, en Espagne mais toute l’Europe est touchée sauf pour quelques exceptions.
On pourra évoquer le reste du monde, mais on s’efforcera d’imaginer quelles réformes économiques et administratives pourraient faire venir l’embellie.
Par exemple on pourra débattre de :
– la question récurrente du coût du travail.
– des normes réglementaires.
– du rôle des banques.
– de la monnaie unique, de la zone euro et des monnaies indépendantes (GB, Suède…)
– de la pertinence d’un découpage administratif sur l’activité économique.
– du dynamisme des entreprises.
– du rôle du partage des richesses.
– de la perte de production due au chômage.
L’imagination des participants permettra comme à chaque séance d’entrevoir les solutions qui ne manqueront pas d’attirer l’attention des gouvernances !
Nous aborderons la question de l’euro, parent pauvre de nos deux débats sur l’Europe. Il s’agira donc d’un complément spécifiquement économique.
L’euro rapproche t-il les conditions de vie des européens ou les disperse t-il ?
Comment gère t-on des productivités différentes et des inflations inégales avec la même monnaie ?
Comment procèdent les pays appartenant à la Communauté Européenne sans adhérer à la zone Euro?
Le débat sur la compétitivité des entreprises françaises, sur les places européennes et mondiales, fait resurgir de manière récurrente la question du coût du travail et de sa flexibilité. Le droit du travail français serait trop contraignant pour pouvoir exporter les productions et conduirait aussi à rendre les importations plus avantageuses. Les contraintes s’opposeraient à la prospérité.
Ce débat, qui a lieu dans de nombreux pays, place chacun au centre dans son positionnement à l’égard des clients potentiels, il faut alors imaginer la course qui mènerait à la généralisation de l’abaissement des contraintes : baisse des charges, relâchement du regard de la médecine du travail, réduction des repos, autorisation du travail avant 16 ans…
La prospérité générale est-elle au bout d’un tel processus ?
Des secteurs d’activité, loisirs, santé, risquent-ils de régresser ?
Le processus peut-il se solder par une simple généralisation de la baisse des prix ?
Après « L’Europe, l’Europe…comment çà marche ?» le 16 janvier 2014, les participants au Café Eco vont exposer leur idée du futur européen.
– On abordera peut-être sa possible expansion à d’autre pays quitte à les couper en morceaux. On s’interrogera sur la poursuite d’une ère de paix et de prospérité cependant entachée d’une guerre dans les Balkans.
Ou encore :
– L’Euro s’étendra t-il à tous les pays membres ou se repliera t-il sur le noyau historique?
– Le Grand Marché Transatlantique, un dessein qui va bien ?
– La libre circulation des citoyens sera-t-elle vecteur d’égalité sociale et d’équilibre économique?
– L’Europe, lendemains qui chantent ou sirènes du désespoir ?
L’Union Européenne – 1993 – est la continuité renforcée de la CEE (Communauté Economique Européenne) dont les composantes principales furent la CECA (Charbon-Acier), l’EURATOM (Energie atomique), la PAC (Agriculture), le Marché commun……avec 6 Etats fondateurs.
De nos jours, l’UE représente une organisation originale et inédite que nous envient bien des régions du Monde, car construite par la paix, la règle, le compromis… plutôt que par la force et le conflit. Elle est cependant parfois contestée en son propre sein.
Mais comment ça marche ? L’économie est-elle toujours le ressort principal ? Pourquoi le fonctionnement semble-t-il parfois si compliqué ? Les Conseils Européens et le Parlement de Strasbourg sont ils démocratiques ?
La zone Euro (Euroland) est-elle amenée à devenir le fer de lance de l’UE ? Ou peut-elle se déliter ?
La Commission Européenne peut-elle décider… sans l’aval des Etats-membres ?
Quels devenir pour les programmes d’enseignement Erasmus et Leonardo réunissant les jeunes européens?
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