Les informations radiophoniques, font état heure par heure des cours de la bourse, ils sont consultables en direct sur de nombreux sites internet, c’est aussi une rubrique quotidienne de votre journal. La bourse est associée aux crises de l’économie, on redoute ses soubresauts, on l’accuse de bien des maux mais on la respecte parce que peut-être la vielle dame fait-elle son œuvre malgré tout. En quoi les décisions d’achat ou vente d’actions d’entreprises concernent-elles à ce point la vie de tous les jours ?
Est-ce le passage obligé du financement de l’économie ?
Est-ce plutôt le moyen de faire de bonnes affaires sans se soucier du réel ?
Ou, les bons coups des spéculateurs font-ils le bonheur de tous ?
Sinon, faut-il intégrer la bourse à la Française des Jeux ?
L’accord interprofessionnel, dit ANI, conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat (MEDEF, UPA, CGPME) et trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) a été transposé en droit par la loi sur l’emploi adoptée le 14 mai 2013.
Le dispositif vise au maintien de l’emploi en échange de quelques sacrifices, baisses de salaires, temps partiels et mobilité territoriale notamment.
Les entreprises pour leur part doivent améliorer la protection sociale par une mutuelle d’entreprise, un suivi de formation professionnelle et sont incitées financièrement à préférer les contrats de travail à durée indéterminée.
L’ANI est annoncé comme modèle gagnant-gagnant pour traverser des difficultés passagères, après le saut, l’élastique est censé ramener à la situation de départ.
Mais si l’élastique se ramollit, ou si ça casse ?
On évoquera l’exemple danois et son expérience de flexisécutité de plus de dix ans avec de grandes facilités de licenciement et de fortes garanties de revenus en compensation, financées par les lourds prélèvements obligatoires de ce pays et à la clé un taux de chômage faible. Ce dispositif est-il transposable en France?
Le patrimoine, c’est l’accumulation par l’humanité de toutes sortes de créations, mais c’est aussi l’apport naturel.
C’est bien sûr le capital personnel, celui des entreprises et le bien public.
Le patrimoine est matériel, culturel et intellectuel.
Le patrimoine peut s’accroître mais aussi se consommer et se régénérer ou se dilapider.
Le patrimoine personnel et collectif garantit-il l’avenir ?
Est-il justement réparti entre les humains ?
Le patrimoine est-il plus efficace, concentré dans quelques mains ou dispersé ?
Enfin le patrimoine confère t-il le pouvoir ?
Si l’impôt est une façon de partager, de répartir les richesses, le don serait-il de nature à le remplacer ?
L’impôt et la cotisation actes régaliens dont on ne sait si le consentement à les acquitter est accepté ou subi, permettent la dépense publique. Ces prélèvements obligatoires constituent le paiement des services communs et une répartition sociale des richesses.
Si c’est l’acceptation qui prévaut, par un accès de citoyenneté, peut-on imaginer que chacun contribue, selon sa libre appréciation, par un don au pot commun?
Déjà en fiscalité française, le don à des œuvres est partiellement converti en impôt, le contribuable décide alors de l’affectation de son don. Ce principe élargi peut-il conduire à l’élaboration des budgets par les citoyens ?
Enfin, le don est-il l’exutoire de la conscience d’avoir trop perçu ?
Quelques innovateurs proposent de remplacer l’impôt obligatoire par le don volontaire….. mais l’homme est-il digne d’un don ?
Est-ce une mode ?
Séance animée par Jean Yves Yhuel responsable des achats ventes matières premières agricoles à la coop de St Yvi.
Les marchés à terme agricoles ont pris leur essor aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, les agriculteurs pouvaient avoir vendu leur récolte avant de la semer, un substitut au système bancaire.
La pratique perdure avec des formes seulement modernisées et est encore très liée à la Bourse de Chicago.
Quoi de plus tentant que de jouer avec des valeurs fictives pour des spéculateurs pour qui le blé n’a pas d’autre odeur que celle de l’argent.
L’ensemble des matières premières est concerné par cette pratique, la prétention des marchés à opérer ainsi la meilleure allocation des ressources est-elle fondée ?
La spéculation sur les matières premières peut-elle mettre en danger les approvisionnements mondiaux ?
Ou, d’une boutade, peut-on faire de la galette sans blé ? A plus d’un titre!
Hervé Thouhément dédicacera son ouvrage
à 17h à la Pension Gloanec (maison de la presse)
Les démarches prospectives portent généralement sur un horizon temporel allant de 10 à 30 ans maximum. Néanmoins depuis le début des années 2000 fleurissent des ouvrages explorant le futur sur un siècle. Parmi les plus connus, on citera le livre de T.L FRIEDMAN, le premier de la série, paru aux USA en 2004 (La terre est plate. Une brève histoire du 21e siècle) ou encore celui de J. ATTALI (Une brève histoire de l’avenir, 2006), plus connu en France. Ces études croisent bien souvent les ruptures fondamentales attendues dans les grandes dimensions de la société (technologie, cohésion sociale, démographie, économie, politique, environnement, culture, etc.). Elles ont l’inconvénient d’appréhender ces changements comme des faits exogènes sans faire de lien avec le système économique qui les produit, en l’occurrence l’économie de marché ou pour employer un terme de moins en moins usité, le capitalisme. La conférence proposée par Hervé Thouément, s’appuyant sur un ouvrage paru en 2010 aux Presses Universitaires de Rennes et intitulé « Le capitalisme : une absurdité créatrice ? », tente d’effectuer ce lien en montrant que le « marché » ne peut pas tout résoudre et qu’il est nécessaire de lui adjoindre en des endroits précis des compromis institutionnels. Il est dès lors possible de comprendre les grands enjeux du futur et la trajectoire à suivre pour rendre le système économique plus harmonieux et plus humain. Elle permet indirectement de donner du sens à la construction européenne, qui préfigure ce qui se passera plus tard au niveau mondial.
Pas si nouveau le crédit à la consommation, mais ses formes nouvelles avec une facilité déconcertante d’accès, constituent un risque pour le contractant et une source d’affaires pour les banques. Les crédits renouvelables, les cartes de crédit sont des supports extrêmement tentants qui sont parfois présentés comme des substituts au revenu et cette pratique peut comporter au niveau économique global un risque de crise financière au même titre que les fameux « subprime » impliqués dans le déclenchement de la crise financière en cours depuis 2008.
Les taux et surtout les pénalités sont-ils usuraires ?
On se posera la question de savoir si le crédit à la consommation est un véritable prêt, quelles en sont les sources de financement.
On examinera l’impact de ces crédits sur l’activité économique.
Enfin, les comportements individuels en la matière conduisent-ils à un trait de société durable?
Date :24 mai 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
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Texte de présentation et réflexion du sujet traité :
«Les théories de la valeur… ou combien ça vaut ?»Comment les mécanismes économiques conduisent à la formation des prix, sont-ils justes ? La rareté, l’utilité, l’offre et la demande, c’est convenu, font les prix mais ce n’est sans doute pas tout. Il y a le court terme, domaine de la confrontation de l’offre du moment avec la demande du moment et le long terme où l’offre a le temps de s’adapter, le marché échappe alors à la rareté et c’est la valeur travail qui fixe la limite basse des prix. Mais à Pont-Aven on sait aussi qu’il y a des choses qui n’échappent pas à la rareté, l’œuvre d’art, pièce unique, n’obéirait pas aux règles communes. Alors, une baguette combien ça vaut? Et un tableau combien ça vaut ? On débattra des prix, de leur hausse à la lumière de quelques points théoriques et avec la perception de chacun.
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Date :19 avril 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
Qualités, Profession : |
Texte de présentation et réflexion du sujet traité :Afin de réduire les dettes publiques, la plupart des pays d’Europe mettent en œuvre des politiques d’austérité, les dépenses des états sont réduites, plusieurs pays ont diminué les salaires des fonctionnaires et les retraites, de nombreux investissements sont gelés. Ces mesures d’apurement provoquent en général la baisse de la production et par suite celle des recettes fiscales, au moment même où elles seraient bien venues. C’est le spectre de 1929 à 1932, celui de l’aggravation de la crise et du chômage. Ces mesures peuvent elles au contraire, après un mauvais passage restaurer les équilibres ? C’est la thèse du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne. Deux thèses s’opposent, le Café Eco tâchera d’apporter quelques lumières par une approche historique des évènements et …le vécu de chacun. |
Date :jeudi 15 mars 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
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Texte de présentation et réflexion du sujet traité :L’actualité européenne est depuis de nombreux mois captée par les déficits publics, une majorité de pays est maintenant soumise aux pressions des agences de notation, du Fonds Monétaire International et des instances Européennes, la Grèce exacerbe les passions. Endettés auprès des institutions financières internationales, les états cherchent des solutions par des économies budgétaires parfois drastiques. L’issue de la crise est improbable, les économistes et les responsables politiques sont partagés entre l’option rigoriste de réduction des déficits et l’option qui vise à relancer l’activité économique, parfois les deux s’imbriquent. La question du financement des déficits des états par la Banque Centrale Européenne à la place du financement par les marchés est aussi posée, s’agirait-il de la redécouverte de la « planche à billets » ? |
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