Que sa croissance s’accélère et tout le monde de se réjouir, comme si le taux de croissance du PIB était la mesure indépassable du bonheur sur terre.
Pourtant certains en doutent, et ils n’ont pas forcément tort, mais le PIB fait de la résistance !
Alors qu’y a-t-il de si magique dans le PIB ? Quelles sont les limites de cet indicateur universellement reconnu ? N’est-il pas vain de vouloir lui faire dire autre chose que ce qu’il peut mesurer ? Peut-on l’améliorer ?
A qui et à quoi servent ces indicateurs ?
N’y a-t-il pas d’autres données à prendre en compte pour mesurer l’évolution d’un pays, d’une société, du monde ?
Après un tour d’horizon des nombreuses initiatives pour d’autres outils de mesure, chacun pourra donner son point de vue sur les indicateurs à retenir et peut-être arriverons-nous à définir l’indice du Café éco de Pont-Aven !
Introduction par Jean David.
On se demande parfois, sur certains sujets de société, s’il y a un pilote dans l’avion. Mais, en supposant qu’il y en a un, quelles sont les manettes à sa disposition pour agir sur l’emploi ?
Les réformes et/ou les adaptations portent toutes en elles des promesses mais aussi des craintes quant à la quantité et à la qualité de l’emploi.
Les résultats à ce jour sont plutôt décevants…
Le Café éco se consacre ce jeudi à identifier, valider, rejeter le cas échéant les « vrais » leviers de l’emploi.
Le débat sera introduit par des membres du Café éco.
…et AG 2017, deuxième convocation!
Les participants seront conviés à décrypter quel fondement économique peut bien porter le vieil adage. Le dicton semble indiquer que se débarrasser de sa dette est salutaire, la dette a mauvaise presse.
La formule date d’une époque où la monnaie était un métal précieux ou son équivalent, mais aujourd’hui, qu’adviendrait-il de l’activité économique si toutes les dettes étaient remboursées ? Celles des ménages, celles des entreprises et bien sûr celles de la collectivité publique sont-elles indispensables ?
Le surendettement n’est peut-être pas devenu tout à fait vertueux, mais une chose est certaine avec la monnaie moderne, tout le monde ne peut pas avoir un compte positif à la banque, cependant le surendettement mène sa petite vie tranquille tant sa fin est redoutée. La dette est la vache sacrée de la finance.
On cherchera à savoir quelles catégories de la population sont endettées et en particulier celles qui supportent la charge de l’existence de la monnaie.
Subtilement on distinguera deux dettes, celle que l’épargnant a concédée à un emprunteur comme chacun le conçoit, et celle que la banque a bien voulu permettre pour que la monnaie existe en remplacement des métaux précieux.
Autant globalement la dette doit exister, chacun doit cependant pouvoir rembourser les siennes alors, peut-être finira-t-on par la formule inversée, faut-il s’enrichir pour payer ses dettes ?
Le débat sera introduit par Jean Pierre Beux.
Est-ce la brillance de ces métaux qui leur confère l’intérêt que leur a porté l’humanité ?
Tout l’or extrait de la terre et des rivières depuis le début du temps humain tiendrait dans un cube de vingt mètres de côté, signe de rareté qui contribue peut-être aussi à l’intérêt qu’il suscite.
Il a fallu aller le chercher, il faut encore aller le chercher, c’est du travail, s’il coulait en rivières pures aurait-il encore cet attrait et toutes ses fonctions.
L’argent est plus facile à cueillir, cela expliquerait-il qu’il ait parcouru les siècles avec l’or dans un rapport de valeur de 15 à 1 pratiquement de manière continue ?
L’argent désigne la monnaie à force d’avoir été utilisé dans les échanges.
Ces métaux sont aussi aujourd’hui utilisés par l’industrie et l’orfèvrerie mais les banques centrales en conservent encore de grandes quantités, l’or monétaire de réserve c’est encore de l’argent même si le dollar en est déconnecté depuis 1971.
La monnaie fiduciaire a longtemps été convertible en monnaies métalliques, les monnaies modernes sont-elles orphelines de cette couverture matérielle ?
Comment l’or est devenu de l’argent, un débat historique et contemporain !
Trop d’impôt tue l’impôt, ras le bol fiscal, nous ne sommes pas des pigeons, seule la moitié des français paie l’impôt, on paie pour que les autres en profite…. Que n’entend-t-on pas aujourd’hui dès que l’on parle de fiscalité.
Pourtant les taux d’imposition n’ont rarement été aussi bas tant pour les entreprises que les particuliers. Les bases de calcul de l’impôt apparaissent pourtant minées de toutes parts par les fameuses « niches fiscales » qui s’accumulent.
Où se situe la vérité, le recul de l’acceptation de l’impôt ne va-t-il pas de pair avec le recul du sentiment d’appartenir à une même communauté marquée par la montée du racisme ?
Pourquoi se soumettre à l’impôt ? A quoi sert l’impôt ? Un « impôt juste » nuit-il à la performance économique comme l’affirment certains économistes qui pensent qu’il doit se fixer à un niveau le plus bas possible. Au contraire un fort taux d’imposition reflète un niveau de civilisation élevé dans la mesure où il reflète la conscience que nous constituons un même ensemble comme l’affirmait René DUMONT.
L’existence de « paradis fiscaux » et la concurrence fiscale entre Etats, notamment dans la CCE, permettent-elles encore à un Etat de disposer de sa propre politique fiscale ? La communauté européenne ne dispose même pas de bases fiscales uniformes tant vis-à-vis des entreprises que des citoyens. Optimisation fiscale et fraude fiscale sont-elles synonymes ?
De toutes ces questions nous débattrons librement et sans tabous ainsi que de toutes celles qui seront soulevées non pas pour y apporter une réponse définitive mais pour mieux comprendre quel est le sens des choix collectifs.
Présentation : Louis Adam.
La conférence de Jacques Sapir sur l’euro,prévue le 12 juin 2015, est reportée en raison de son implication dans le débat européen sur cette question, il nous proposera une autre date.
Le Café Économique s’est constitué en association le 12 juin 2014, conformément aux statuts, l’assemblée générale ordinaire se réunit une fois par an, la proposition de la date du jeudi 11 juin 2015 a été retenue.
À l’ordre du jour :
Rapports financier et d’activité. Notamment, examen du mode de fonctionnement autour d’un comité d’animation et de la présentation des sujets par les participants selon les affinités.
Projets de débats.
Élection d’un nouveau bureau.
L’assemblée est ouverte aux adhérents et non adhérents. Adhésion 10€.
Quai Botrel à Pont-Aven
Oh, pas les entreprises individuelles, ni même celles où le dirigeant à plein temps est aussi l’apporteur de capitaux, non, mais les autres…jusqu’aux multinationales.
Par assimilation avec les premières, on a tendance à répondre sans hésiter : « aux actionnaires, bien sûr » et à trouver la question saugrenue.
Toutefois, certains sont plus nuancés et avancent qu’elles pourraient ne pas appartenir qu’aux actionnaires.
D’autres sont plus catégoriques, voire provocateurs et affirment qu’elles n’appartiennent à personne !
Alors, à qui appartiennent les entreprises ??? Et en quoi cette question peut-elle nous aider à comprendre l’état de l’économie et des entreprises?
Arguments, contre arguments, ça va débattre !
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi 12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
Date :24 mai 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
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Texte de présentation et réflexion du sujet traité :
«Les théories de la valeur… ou combien ça vaut ?»Comment les mécanismes économiques conduisent à la formation des prix, sont-ils justes ? La rareté, l’utilité, l’offre et la demande, c’est convenu, font les prix mais ce n’est sans doute pas tout. Il y a le court terme, domaine de la confrontation de l’offre du moment avec la demande du moment et le long terme où l’offre a le temps de s’adapter, le marché échappe alors à la rareté et c’est la valeur travail qui fixe la limite basse des prix. Mais à Pont-Aven on sait aussi qu’il y a des choses qui n’échappent pas à la rareté, l’œuvre d’art, pièce unique, n’obéirait pas aux règles communes. Alors, une baguette combien ça vaut? Et un tableau combien ça vaut ? On débattra des prix, de leur hausse à la lumière de quelques points théoriques et avec la perception de chacun.
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Date :19 avril 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
Qualités, Profession : |
Texte de présentation et réflexion du sujet traité :Afin de réduire les dettes publiques, la plupart des pays d’Europe mettent en œuvre des politiques d’austérité, les dépenses des états sont réduites, plusieurs pays ont diminué les salaires des fonctionnaires et les retraites, de nombreux investissements sont gelés. Ces mesures d’apurement provoquent en général la baisse de la production et par suite celle des recettes fiscales, au moment même où elles seraient bien venues. C’est le spectre de 1929 à 1932, celui de l’aggravation de la crise et du chômage. Ces mesures peuvent elles au contraire, après un mauvais passage restaurer les équilibres ? C’est la thèse du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne. Deux thèses s’opposent, le Café Eco tâchera d’apporter quelques lumières par une approche historique des évènements et …le vécu de chacun. |
Date :jeudi 15 mars 2012 à 19h15 |
Lieu : Moulin du Grand Poulguin2, quai Théodore Botrel – 29 930 PONT-AVEN |
Intervenants : L’équipe du café éco |
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Texte de présentation et réflexion du sujet traité :L’actualité européenne est depuis de nombreux mois captée par les déficits publics, une majorité de pays est maintenant soumise aux pressions des agences de notation, du Fonds Monétaire International et des instances Européennes, la Grèce exacerbe les passions. Endettés auprès des institutions financières internationales, les états cherchent des solutions par des économies budgétaires parfois drastiques. L’issue de la crise est improbable, les économistes et les responsables politiques sont partagés entre l’option rigoriste de réduction des déficits et l’option qui vise à relancer l’activité économique, parfois les deux s’imbriquent. La question du financement des déficits des états par la Banque Centrale Européenne à la place du financement par les marchés est aussi posée, s’agirait-il de la redécouverte de la « planche à billets » ? |
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