Ed…x, la startup qui veut sauver les TPE/PME en difficulté !
T…y Cloud, la startup qui est en train de « tuer » les menus en papier des restaurants !
Fairp…e, la startup hollandaise qui a créé le premier smartphone responsable !
G…Sheep, la startup qui remplace les tondeuses par des moutons !
Vous l’avez deviné, nous allons parler de ce qui se cache derrière cet anglicisme, et tenter de savoir ce qui distingue une « start up » (« jeune pousse » en français) d’une création d’entreprise « normale ».
Nous allons aussi évoquer les « anges des affaires » (« business angels » dans le texte !), parler de capital risque et peut-être de LBO…
Au joystick : Pierre Couëdelo, ancien président de la Technopôle de Lorient, et M. Philippe Abgrall, expert comptable, professeur en gestion et administration des entreprises à l’IUT de Morlaix, conseil auprès de start up.
« Il faut innover » entend-t-on souvent. Aujourd’hui notre voiture, voire notre savon sont innovants, jamais une époque n’a mis autant en avant le concept d’innovation comme le fait aujourd’hui notre modernité tardive.
Mais qu’est-ce que l’innovation exactement? Peut-on la définir précisément? Quelles en sont les effets positifs et existent-ils des effets négatifs?
Après avoir défini ce qu’est exactement l’innovation, nous nous attacherons à suivre les différentes phases de développement d’une innovation. Nous regarderons à qui bénéficie réellement l’innovation mais aussi comment la stimuler. Enfin nous étudierons si ce phénomène est mesurable, quantifiable ou non.
Une place toute particulière sera donnée au concept schumpétérien de « destruction créatrice », qui tient un rôle si particulier dans le processus d’innovation.
C’est à une découverte de ce phénomène économique si particulier que vous invitent l’équipe du Café économique et Pierre Couëdelo (créateur d’entreprises innovantes et ancien président de la Technopole de Lorient).
« La financiarisation du capitalisme est une erreur. »
« Une idée fausse : l’entreprise appartient à ses actionnaires. »
« Une activité guidée par la maximisation de l’intérêt à court terme de l’actionnaire n’est sûrement pas le moyen de répondre [aux] préoccupations légitimes [de nos sociétés contemporaines]. »
Ce discours n’est pas celui de contestataires patentés, mais celui d’un groupe de personnalités qui a publié, dans le journal Le Monde, un « Plaidoyer en faveur d’une économie de marché responsable ».
Parmi les signataires : la directrice du FMI et l’ancien directeur de la Banque Mondiale (passé au privé), un ancien directeur de l’OMC, quatre PDG ou Dg de grandes sociétés, un avocat d’affaires spécialiste des fusions/acquisitions, trois professeurs d’économie et/ou de stratégie d’entreprise…
Ça donne envie de croire au Père Noël !
Ces prises de position, un peu surprenantes de la part de personnalités qu’on a l’habitude de ranger parmi les tenants du libéralisme dominant, seront pour nous l’occasion de (re)parler et débattre :
Le débat sera introduit par Jean David.
« Acheter sur Internet c’est pratique et c’est moins cher » : Ce sont probablement les fondements qui expliquent le mieux la croissance fulgurante de l’e-commerce ces dix dernières années.
Quai Botrel à Pont-Aven
Oh, pas les entreprises individuelles, ni même celles où le dirigeant à plein temps est aussi l’apporteur de capitaux, non, mais les autres…jusqu’aux multinationales.
Par assimilation avec les premières, on a tendance à répondre sans hésiter : « aux actionnaires, bien sûr » et à trouver la question saugrenue.
Toutefois, certains sont plus nuancés et avancent qu’elles pourraient ne pas appartenir qu’aux actionnaires.
D’autres sont plus catégoriques, voire provocateurs et affirment qu’elles n’appartiennent à personne !
Alors, à qui appartiennent les entreprises ??? Et en quoi cette question peut-elle nous aider à comprendre l’état de l’économie et des entreprises?
Arguments, contre arguments, ça va débattre !
Agenda : Jacques Sapir au Café Eco le vendredi 12 juin 2015, conférence-débat autour de l’Euro.
Le patrimoine, c’est l’accumulation par l’humanité de toutes sortes de créations, mais c’est aussi l’apport naturel.
C’est bien sûr le capital personnel, celui des entreprises et le bien public.
Le patrimoine est matériel, culturel et intellectuel.
Le patrimoine peut s’accroître mais aussi se consommer et se régénérer ou se dilapider.
Le patrimoine personnel et collectif garantit-il l’avenir ?
Est-il justement réparti entre les humains ?
Le patrimoine est-il plus efficace, concentré dans quelques mains ou dispersé ?
Enfin le patrimoine confère t-il le pouvoir ?
Les derniers commentaires