La valeur ajoutée ou comment ajoute t-on de la valeur aux choses.
On connaît la taxe qui s’y colle avec ses taux de 5,5 à 20%, la TVA est l’impôt qui procure le plus de recettes à l’état, cet impôt touche tous les consommateurs sans distinction de revenu. Mais toute la valeur ajoutée n’est pas taxée et il ne s’agit pas que de fraude, certaines activités y échappent.
La valeur ajoutée n’est pas seulement l’objet d’une taxe, c’est l’évaluation de la production à tous les étages et par toutes les catégories professionnelles.
Les participants ne manqueront pas de s’interroger sur sa nature issue du travail et du capital.
L’entreprise est réputée être le lieu privilégié de sa création, elle permettrait les fameux prélèvements qui financent les autres activités de la société notamment les services publics de santé, d’enseignement et de sécurité.
Cependant la comptabilité nationale attribue aux services publics et parapublics, la création de valeur ajoutée.
La valeur ajoutée doit-elle être hiérarchisée, celle de l’entreprise privée est-elle le passage obligé pour la création de valeur ajoutée publique ?
Est-il nécessaire d’avoir produit des bijoux de grand luxe pour que l’école publique et l’armée soient financées ? Telle est la question.
Avenue Docteur Nicolas CONCARNEAU Face aux ports et Ville-Close et devant le grand parking de la place jean-Jaurès
Le café économique de Pont-Aven propose d’explorer d’un regard économique, les océans et les fonds marins:
– pour repérer les aspects économiques des évolutions de la pêche
– et essayer de comprendre ce qui menace et au contraire ce qui pourrait garantir son devenir et sa viabilité économique.
Les enjeux économiques de la pêche et des autres activités maritimes peuvent-ils être compatibles ?..les ressources de la mer, leur exploitation,l’aménagement des activités et des territoires, les contraintes imposées par l’administration, les niveaux mondial, européen, national, local et….
Intervenant pour introduire le thème et poser des bases de discussion: Alain LE SANN secrétaire du Collectif pêche et développement et président du festival de films » Pêcheurs du monde »
Jeudi 20 novembre 2014 au Moulin du Grand Poulguin
La valeur ajoutée.
Parmi les thèmes possibles:
Le jeudi 18 décembre 2014.
Une économie idéale …Noël approche!
Depuis la crise financière de 2007/2008, l’économie peine, parfois très durement comme en Grèce, en Espagne mais toute l’Europe est touchée sauf pour quelques exceptions.
On pourra évoquer le reste du monde, mais on s’efforcera d’imaginer quelles réformes économiques et administratives pourraient faire venir l’embellie.
Par exemple on pourra débattre de :
– la question récurrente du coût du travail.
– des normes réglementaires.
– du rôle des banques.
– de la monnaie unique, de la zone euro et des monnaies indépendantes (GB, Suède…)
– de la pertinence d’un découpage administratif sur l’activité économique.
– du dynamisme des entreprises.
– du rôle du partage des richesses.
– de la perte de production due au chômage.
L’imagination des participants permettra comme à chaque séance d’entrevoir les solutions qui ne manqueront pas d’attirer l’attention des gouvernances !
Nous aborderons la question de l’euro, parent pauvre de nos deux débats sur l’Europe. Il s’agira donc d’un complément spécifiquement économique.
L’euro rapproche t-il les conditions de vie des européens ou les disperse t-il ?
Comment gère t-on des productivités différentes et des inflations inégales avec la même monnaie ?
Comment procèdent les pays appartenant à la Communauté Européenne sans adhérer à la zone Euro?
Statuts de l’association « Le Café Economique de Pont-Aven »
Article 1 : Constitution et dénomination.
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi de 1901, ayant pour titre : « Le Café Economique de Pont-Aven ».
Article 2 : Objet.
Le Café Economique de Pont-Aven ou « Café Eco » a pour vocation de permettre le débat, il aborde des sujets économiques ou socio-économiques, d’une manière non académique mais cependant résolument sérieuse autour, à chaque séance, d’un thème choisi dans l’actualité, l’histoire ou le domaine de la théorie.
Le débat est ouvert à toute la population par voie de presse et invitations personnelles et il pourra intéresser tous les citoyens, notamment les acteurs locaux du mouvement associatif, des entreprises, du syndicalisme et des collectivités locales.
Le Café Economique permettra aux non initiés d’appréhender les questions économiques et d’exprimer perceptions et propositions sans crainte d’être brocardés, il aura pour mission de diffuser des connaissances et de faire partager les expériences. Les séances sont destinées à l’échange et non à la diffusion hiérarchique.
Le Café Economique peut organiser des colloques ouverts aux mêmes publics, pour des débats approfondis.
Régulièrement, il fera appel à la contribution de scientifiques et de praticiens reconnus, pour le débat public ou le colloque.
Toutes les opinions peuvent être exprimées, sans faire état de l’organisation qui éventuellement les porte.
Le Café Economique est indépendant de toute autre organisation.
Les thèmes devront être abordés avec décontraction et de manière non stéréotypée.
Le Café Economique collabore avec d’autres associations.
Le Café Economique intervient à la demande d’établissements d’enseignement et de recherche ou dans le cadre de l’éducation populaire.
Article 3 : Siège social.
Le siège social est fixé à Pont-Aven (… ).
Article 4 : Moyens d’action.
Les moyens d’action de l’association sont notamment, la conférence, la réunion de travail, les publications par voie de presse et par son site internet, un forum y permet l’expression de chacun.
Article 5 : Durée de l’association.
La durée de l’association est illimitée.
Article 6 : Composition de l’association.
Les adhérents sont des personnes physiques ou morales qui acquittent une cotisation fixée annuellement par l’assemblée générale. Ils sont alors membres avec voix délibérative à l’Assemblée générale.
Les adhérents doivent respecter les dispositions de l’article 2.
Les adhérents ne sont pas pénalement responsables des actes du bureau de l’association.
Article 7 : Assemblée Générale Ordinaire.
L’Assemblée Générale se réunit une fois par an, la convocation est assurée par le site internet ou par courrier postal pour les adhérents qui en feraient la demande.
L’Assemblée Générale se prononce après délibération, sur le rapport moral, les comptes de l’exercice et les orientations à venir. Elle ne peut modifier les dispositions de l’article 2.
Elle pourvoit à la nomination des membres du bureau dont le mandat s’achève chaque année. Il est systématiquement fait appel au renouvellement.
Les décisions sont prises à main levée à la majorité, le vote secret peut être requis par un seul membre.
Article 8 : Bureau et Comité d’Animation.
Le bureau élu en assemblée générale est composé d’un président, d’un secrétaire et d’un trésorier. Il représente officiellement l’association mais privilégie le travail collectif d’un Comité d’Animation issu de l’ensemble des participants aux séances publiques.
Les propositions se font par l’envoi de courriers électroniques à tous les membres du comité d’animation. Les décisions se prennent par consensus ou à défaut, par le bureau.
Article 8 : Bénévolat.
Seuls les frais et débours peuvent faire l’objet d’un remboursement, ils sont mentionnés au rapport financier.
Article 9 : Modification des statuts.
Les statuts peuvent être modifiés ou la dissolution prononcée, en assemblée générale si la modification ou la dissolution figurent à l’ordre du jour, l’article 2 ne peut être modifié sans l’accord des fondateurs (… ).
En cas de dissolution, l’actif net ne peut être attribué qu’au Centre Communal d’Action Sociale de Pont-Aven.
Article 10 : Ressources.
Les ressources de l’association se composent de :
– Cotisations.
– Subventions de collectivités et établissements publics.
– Produits de manifestations organisées par elle.
– Dons manuels.
– Autres ressources autorisées par la loi.
Depuis sa fondation en septembre 2010, le Café Eco ou Café Economique de Pont-Aven a fonctionné en « association de fait » avec des principes énoncés par les fondateurs.
Évoquée à plusieurs reprises, la constitution en association démocratique déclarée à la préfecture a été abordée lors de la séance du 15 mai 2014.
La séance de juin fera donc place à une assemblée générale constitutive.
2014 à 19h15 au restaurant des Ajoncs d’Or
Centre ville près musée/mairie
Avec pour ordre du jour :
– Exposé des principes et des objectifs du Café Economique de Pont-Aven.
– Adoption des statuts.
– Élection d’un bureau.
L’ensemble des invités du Café Eco recevra un projet de statuts avant le 5 juin 2014. Le projet pourra être amendé dès réception.
Bien cordialement, Jean-Pierre Beux.
Le débat sur la compétitivité des entreprises françaises, sur les places européennes et mondiales, fait resurgir de manière récurrente la question du coût du travail et de sa flexibilité. Le droit du travail français serait trop contraignant pour pouvoir exporter les productions et conduirait aussi à rendre les importations plus avantageuses. Les contraintes s’opposeraient à la prospérité.
Ce débat, qui a lieu dans de nombreux pays, place chacun au centre dans son positionnement à l’égard des clients potentiels, il faut alors imaginer la course qui mènerait à la généralisation de l’abaissement des contraintes : baisse des charges, relâchement du regard de la médecine du travail, réduction des repos, autorisation du travail avant 16 ans…
La prospérité générale est-elle au bout d’un tel processus ?
Des secteurs d’activité, loisirs, santé, risquent-ils de régresser ?
Le processus peut-il se solder par une simple généralisation de la baisse des prix ?
Après « L’Europe, l’Europe…comment çà marche ?» le 16 janvier 2014, les participants au Café Eco vont exposer leur idée du futur européen.
– On abordera peut-être sa possible expansion à d’autre pays quitte à les couper en morceaux. On s’interrogera sur la poursuite d’une ère de paix et de prospérité cependant entachée d’une guerre dans les Balkans.
Ou encore :
– L’Euro s’étendra t-il à tous les pays membres ou se repliera t-il sur le noyau historique?
– Le Grand Marché Transatlantique, un dessein qui va bien ?
– La libre circulation des citoyens sera-t-elle vecteur d’égalité sociale et d’équilibre économique?
– L’Europe, lendemains qui chantent ou sirènes du désespoir ?
L’Union Européenne – 1993 – est la continuité renforcée de la CEE (Communauté Economique Européenne) dont les composantes principales furent la CECA (Charbon-Acier), l’EURATOM (Energie atomique), la PAC (Agriculture), le Marché commun……avec 6 Etats fondateurs.
De nos jours, l’UE représente une organisation originale et inédite que nous envient bien des régions du Monde, car construite par la paix, la règle, le compromis… plutôt que par la force et le conflit. Elle est cependant parfois contestée en son propre sein.
Mais comment ça marche ? L’économie est-elle toujours le ressort principal ? Pourquoi le fonctionnement semble-t-il parfois si compliqué ? Les Conseils Européens et le Parlement de Strasbourg sont ils démocratiques ?
La zone Euro (Euroland) est-elle amenée à devenir le fer de lance de l’UE ? Ou peut-elle se déliter ?
La Commission Européenne peut-elle décider… sans l’aval des Etats-membres ?
Quels devenir pour les programmes d’enseignement Erasmus et Leonardo réunissant les jeunes européens?
K3
Liam FAUCHARD / d’an 31 a viz Eost 2013.
NOTE : ECONOMIE & VALEUR AJOUTEE
A/ La VA produite par une activité écnomique est comptablement égale à Produits d’Exploitation (Biens, marchandises, services) – Services Externes (les services que l’entreprise ne se rend pas à elle-même). In fine, l’accrétion des VA produite par les # 3 millions d’entreprises françaises donne le PIB (je fais court). La VA a quatre destinations : les frais de personnel (masse salariale + charges) ; les amortissements/investissements ; les impôts et taxes ; les actionnaires. Evidemment, le quatrième cas ne concerne que les sociétés de capitaux (Sarl, SA, SAS, SNC, etc.).
B/ Dans une économie moderne, la VA de rang1 – la plus importante en volume et en valeur, et de loin – est produite par les entreprises privées et publiques. Sur cette VA de rang1, via les prélèvements sociaux et fiscaux, la communauté finance des activités d’enseignement, de santé, de culture……et les collectivités locales. Cet ensemble composite génère une VA de rang2. In fine, la VA de rang1 et la VA de rang2 permettront des activités complémentaires, souvent non-marchandes comme les associations… qui pourront générer une VA de rang3. Bien entendu, les taux ne sont pas les mêmes et c’est un peu plus enchevêtré que ma présentation.
Mais fondamentalement, sans VA de rang1 les deux autres n’existent quasiment pas.
C/ On peut faire un parallèle avec le Développement Durable, curieuse traduction française de Sustainable Development qui crée sans cesse des distorsions de compréhension entre les Français et le reste du Monde ! En effet, le texte de Rio (1992), en anglais, exprime ce que sont les « Pilars of Sustainable Development » :
1/ Production économique pour améliorer le bien-être des populations, notamment les moins bien loties.
2/ Que l’objectif1 soit au service de la cohésion sociale.
3/ En respectant l’environnement autant que faire se peut (en toutes lettres dans le texte fondateur).
4/ Culture et Gouvernance (On n’agit pas et on ne manage pas de la même manière à Buenos-Aires et à Saint-Nicolas-du-Pélem.)
Or, sans l’objectif 1/ concrétisé, les autres ne sont que des illusions, même si à court terme il peut y avoir des artéfacts momentanés.
D/ Au tout début des années 2000, Daniel Cohen s’est posé – nous étions déjà pas mal à penser comme lui – la question de la pertinence du classement utilisé en économie pour sectoriser les activités humaines = Primaire / Secondaire / Tertiaire. Il a donc regardé les choses autrement et fait des statistiques tout au long du 20e siècle aux USA et en France et il a eu la surprise de constater une quasi stabilité de trois secteurs :
D1/ Production au sens large, c’est-à-dire toutes les fabrications industrielles et leurs activités connexes incontournables, notamment celles qui furent progressivement externalisées du secteur secondaire proprement dit. Résultat # 40% de la population occupée.
D2/ Commerce, négoce, banque, assurance… qu’il nomme « Intermédiation ». Résultat # 20% de la population occupée.
D3/ Tiers secteur, où se sont produites des mutations spectaculaires au 20e siècle : agriculture prépondérante en 1900, réduite en 2000 ; expansion des secteurs sociaux, culturels, d’enseignement, etc. Résultat # 40% de la population occupée.
Les informations radiophoniques, font état heure par heure des cours de la bourse, ils sont consultables en direct sur de nombreux sites internet, c’est aussi une rubrique quotidienne de votre journal. La bourse est associée aux crises de l’économie, on redoute ses soubresauts, on l’accuse de bien des maux mais on la respecte parce que peut-être la vielle dame fait-elle son œuvre malgré tout. En quoi les décisions d’achat ou vente d’actions d’entreprises concernent-elles à ce point la vie de tous les jours ?
Est-ce le passage obligé du financement de l’économie ?
Est-ce plutôt le moyen de faire de bonnes affaires sans se soucier du réel ?
Ou, les bons coups des spéculateurs font-ils le bonheur de tous ?
Sinon, faut-il intégrer la bourse à la Française des Jeux ?
L’accord interprofessionnel, dit ANI, conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat (MEDEF, UPA, CGPME) et trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) a été transposé en droit par la loi sur l’emploi adoptée le 14 mai 2013.
Le dispositif vise au maintien de l’emploi en échange de quelques sacrifices, baisses de salaires, temps partiels et mobilité territoriale notamment.
Les entreprises pour leur part doivent améliorer la protection sociale par une mutuelle d’entreprise, un suivi de formation professionnelle et sont incitées financièrement à préférer les contrats de travail à durée indéterminée.
L’ANI est annoncé comme modèle gagnant-gagnant pour traverser des difficultés passagères, après le saut, l’élastique est censé ramener à la situation de départ.
Mais si l’élastique se ramollit, ou si ça casse ?
On évoquera l’exemple danois et son expérience de flexisécutité de plus de dix ans avec de grandes facilités de licenciement et de fortes garanties de revenus en compensation, financées par les lourds prélèvements obligatoires de ce pays et à la clé un taux de chômage faible. Ce dispositif est-il transposable en France?
Le patrimoine, c’est l’accumulation par l’humanité de toutes sortes de créations, mais c’est aussi l’apport naturel.
C’est bien sûr le capital personnel, celui des entreprises et le bien public.
Le patrimoine est matériel, culturel et intellectuel.
Le patrimoine peut s’accroître mais aussi se consommer et se régénérer ou se dilapider.
Le patrimoine personnel et collectif garantit-il l’avenir ?
Est-il justement réparti entre les humains ?
Le patrimoine est-il plus efficace, concentré dans quelques mains ou dispersé ?
Enfin le patrimoine confère t-il le pouvoir ?
Si l’impôt est une façon de partager, de répartir les richesses, le don serait-il de nature à le remplacer ?
L’impôt et la cotisation actes régaliens dont on ne sait si le consentement à les acquitter est accepté ou subi, permettent la dépense publique. Ces prélèvements obligatoires constituent le paiement des services communs et une répartition sociale des richesses.
Si c’est l’acceptation qui prévaut, par un accès de citoyenneté, peut-on imaginer que chacun contribue, selon sa libre appréciation, par un don au pot commun?
Déjà en fiscalité française, le don à des œuvres est partiellement converti en impôt, le contribuable décide alors de l’affectation de son don. Ce principe élargi peut-il conduire à l’élaboration des budgets par les citoyens ?
Enfin, le don est-il l’exutoire de la conscience d’avoir trop perçu ?
Quelques innovateurs proposent de remplacer l’impôt obligatoire par le don volontaire….. mais l’homme est-il digne d’un don ?
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